**Vous arrivez enfin face au légendaire donjon du dragon, une imposante forteresse de pierre noire dont les murs, érodés par le temps, semblent murmurer les récits des âmes perdues en son sein. Vous êtes une équipe de trois aventuriers, unis par un même objectif : découvrir le trésor mythique qui reposerait dans les profondeurs de ce lieu maudit.
L’air est chargé d’une étrange tension, et un vent glacial s’engouffre par l’entrée béante du donjon, comme un dernier avertissement pour ceux qui oseraient s’y aventurer. Résolus, vous franchissez le seuil et pénétrez dans une immense salle aux hauts plafonds voûtés. L’endroit est désert, mais l’écho de vos pas sur le sol dallé renforce l’impression oppressante d’être épiés. D’anciennes torches accrochées aux murs dégagent une lueur vacillante, projetant des ombres dansantes qui semblent prendre vie.
Face à vous, deux lourdes portes de bois renforcé se dressent, chacune semblant promettre son lot de mystères et de dangers. L’une, à gauche, arbore des gravures étranges et paraît légèrement entrebâillée, laissant filtrer un souffle d’air tiède et chargé d’une odeur indéfinissable. L’autre, à droite, est intacte, mais d’énormes griffures témoignent du passage d’une créature aux intentions manifestement hostiles.**
Quelle porte décidez-vous de franchir ?
Vous prenez la [[porte de gauche|01]]
Vous prenez la [[porte de droite|02]]
si vous voulez quitter l'histoire cliquez sur le lien si dessous
<a href="https://www.489.fr"> ici </a>**Vous prenez une profonde inspiration et décidez d’emprunter la porte de gauche. Lentement, vous la poussez, et elle s’ouvre dans un grincement sinistre. Une chaleur moite vous enveloppe aussitôt, accompagnée d’une odeur métallique et rance qui vous soulève le cœur. Vous échangez un regard inquiet, mais aucun de vous ne songe à reculer.
À peine avez-vous franchi le seuil qu’un déclic résonne sous vos pieds. Trop tard. Un grondement sourd emplit la pièce alors que le sol se dérobe brutalement sous vous. Une pluie de lames acérées jaillit des murs, et dans le chaos, l’un des membres de votre groupe pousse un cri de douleur avant d’être englouti par l’obscurité. Son hurlement s’éteint aussitôt, ne laissant derrière lui qu’un silence oppressant.
Vous parvenez de justesse à éviter le pire, agrippant une corniche étroite avant de vous hisser hors du piège mortel. Mais la perte est irréparable. Votre cœur bat à tout rompre, et la culpabilité vous assaille. Était-ce une erreur ? Fallait-il choisir l’autre porte ?
Vous n’avez pas le temps de vous lamenter. Devant vous, deux nouvelles portes se dressent, défiant votre courage. L’une est d’un vert étrange, comme recouverte d’une fine mousse luminescente qui palpite doucement, donnant l’impression qu’elle est… vivante. L’autre est rouge, marquée de symboles gravés profondément dans le bois, dont certains semblent encore suinter d’une substance sombre et inquiétante.**
Laquelle choisissez-vous ?
🔹 Vous prenez la [[porte verte |03]]
🔹 Vous prenez la [[porte rouge |04]]
**Après une brève hésitation, vous optez pour la porte de droite. Elle résiste un instant sous votre poussée, comme si quelque chose de l’autre côté la retenait, puis s’ouvre brusquement dans un souffle de poussière et de mystère. Vous avancez prudemment, vos pas résonnant dans le silence pesant du donjon.
La pièce dans laquelle vous pénétrez est vaste, mais désespérément vide. Aucun piège apparent, aucun ennemi tapi dans l’ombre… juste un espace figé dans le temps, où seule la lueur tremblotante de vos torches vient chasser les ténèbres. Pourtant, une étrange sensation vous étreint : celle d’être observés. Le silence est trop parfait, comme s’il n’attendait qu’un bruit de trop pour se briser en mille éclats.
Face à vous, deux nouvelles portes se dressent, défiant votre instinct.
L’une est d’un blanc immaculé, étonnamment propre comparée aux pierres noircies du donjon. Une faible brise semble s’en échapper, portant avec elle un parfum léger, indéfinissable, presque apaisant. Mais est-ce un leurre ? Une invitation trompeuse ?
L’autre, d’un jaune vieilli, porte les marques du temps : ses gonds sont rouillés, son bois fissuré comme s’il avait subi des siècles d’épreuves. Pourtant, une douce lumière semble danser derrière, jetant par moments de faibles reflets dorés sur le sol. Promesse de richesse ou simple illusion ?**
Que faites-vous ?
🔹 Si vous prenez la [[porte blanche |11]]
🔹 Si vous prenez la [[porte jaune |12]]
**Vous prenez une profonde inspiration et poussez la porte verte. Dès que vous entrez, l’air vous semble plus lourd, chargé d’une humidité oppressante et d’une odeur de moisi qui vous pique les narines. Vous vous retrouvez dans une immense salle voûtée, vide en apparence.
Vos pas résonnent étrangement sur le sol de pierre, comme si quelque chose, ou quelqu’un, vous écoutait dans l’ombre. Un frisson parcourt votre échine. Malgré l’absence visible de danger, une tension insidieuse s’installe. Votre instinct d’aventurier vous hurle que vous n’êtes pas seuls.
Deux portes se dressent face à vous.
L’une, resplendissante, est faite d’or massif. Son éclat hypnotisant trahit un travail d’orfèvrerie extraordinaire, et des symboles gravés à sa surface semblent raconter une histoire oubliée. Mais sa perfection même vous met mal à l’aise. Une porte aussi somptueuse dans un endroit aussi lugubre… est-ce une bénédiction ou un piège ?
L’autre, plus modeste, est en étain terni. Elle semble banale comparée à sa voisine dorée, mais un détail attire votre attention : elle est légèrement entrouverte, comme si quelqu’un – ou quelque chose – l’avait empruntée récemment.
Mais avant de faire un choix, une autre idée germe dans votre esprit. Cette sensation persistante d’être observé… Et si une créature était réellement cachée ici ? Peut-être vaudrait-il mieux tenter de la débusquer avant de continuer, plutôt que de lui tourner le dos et risquer une attaque-surprise ?**
Que décidez-vous ?
🔹 Vous prenez la [[porte en or|05]]
🔹 Vous prenez la [[porte en étain|06]]
🔹 [[Vous recherchez le monstre|07]]**Vous poussez la porte rouge, et à peine avez-vous fait un pas à l’intérieur que tout bascule. Un déclic sinistre résonne, suivi d’un sifflement strident. Vous n’avez pas le temps de réagir. Une explosion déchire la salle dans un vacarme assourdissant, projetant un souffle brûlant tout autour de vous.
Lorsque la fumée se dissipe, un silence de mort s’installe. Vous toussez, sonné, le corps endolori par le choc. Puis, votre regard se pose sur l’endroit où se tenait votre compagnon quelques instants plus tôt… mais il n’en reste rien. L’air est encore chargé de poussière et d’odeur de suie, comme un dernier écho de sa disparition brutale.
Vous êtes désormais seul.
Un frisson vous parcourt l’échine alors qu’une sensation oppressante s’empare de vous. Quelque chose ne va pas. Ce n’est pas seulement la solitude ou le choc de la perte… Vous le sentez. Une présence invisible, insondable, tapie dans l’ombre. Quelqu’un – ou quelque chose – vous observe.
La salle est désormais vide, mais l’atmosphère est plus lourde que jamais. Deux portes se dressent devant vous, défiant votre prochain choix.
L’une, massive et imposante, est en or pur. Son éclat semble presque irréel dans cette obscurité sinistre, et son aura mystérieuse vous attire autant qu’elle vous inquiète.
L’autre, plus terne, est en étain. Son métal est terni par le temps, et une étrange odeur s’en dégage, comme si elle cachait un secret oublié depuis des siècles.
La sensation d’être épié s’intensifie. Vous ne pouvez pas rester ici indéfiniment.**
Que faites-vous ?
🔹 Si vous cherchez le monstre, allez au [[10]]
🔹 Si vous prenez la [[porte en or|08]]
🔹 Si vous prenez la [[porte en étain|09]]
**Vous poussez la porte en or, le cœur battant. Dès que vous franchissez le seuil, un éclat aveuglant envahit la pièce. Vos yeux peinent à s’adapter, et lorsque vous distinguez enfin ce qui vous entoure, votre souffle se coupe.
Là, devant vous, s’étend un spectacle irréel : une salle colossale, remplie à ras bord de pièces d’or, de joyaux étincelants et d’artefacts anciens d’une beauté inestimable. Des coffres déversent leur contenu scintillant sur le sol, des sceptres incrustés de gemmes reposent sur des piédestaux, et des couronnes oubliées attendent un souverain qui ne reviendra jamais.
Vous échangez un regard incrédule avec votre dernier compagnon d’aventure. Un instant de silence passe, puis, comme pris d’une frénésie incontrôlable, vous vous précipitez dans ce trésor inespéré. Chaque pas fait crisser les pièces sous vos bottes, chaque poignée d’or ramassée vous rapproche un peu plus de la richesse absolue.
Puis, comme si le destin lui-même vous facilitait la tâche, vous découvrez plusieurs sacs magiques éparpillés dans la salle. D’un geste fébrile, vous les ouvrez et constatez qu’ils peuvent contenir une quantité infinie d’or sans jamais s’alourdir. Vous remplissez les sacs jusqu’à ce qu’il ne reste plus une seule pièce au sol, partageant équitablement la fortune avec votre camarade survivant.
Alors que vous contemplez votre butin, un doux frémissement magique parcourt la pièce. Soudain, un cercle de transport aux runes lumineuses s’active au centre de la salle. L’invitation est claire : le donjon vous offre une sortie triomphale.
Sans hésiter, vous y posez le pied, et dans un éclair de lumière dorée, vous voilà propulsé à l’extérieur. L’air frais vous frappe le visage. Vous êtes de retour en ville, mais cette fois, plus riche que dans vos rêves les plus fous. Vous avez bravé les dangers du donjon, surmonté les pièges, perdu des compagnons… et triomphé.**
💰 Félicitations ! Vous avez gagné ! 🎉
Cependant, chaque aventure a plusieurs issues… Peut-être existe-t-il d’autres fins à découvrir ?
🔄 Si vous souhaitez explorer d’autres chemins, retournez au [[00]].**Vous prenez une grande inspiration et poussez la porte en étain. Dès que vous la franchissez, une vague de chaleur infernale vous frappe de plein fouet. Avant même de comprendre ce qui se passe, le sol sous vos pieds disparaît brutalement.
Un hurlement vous échappe tandis que vous plongez dans le vide, accompagné de votre dernier compagnon d’aventure. La chute est brève… mais la douleur est instantanée. Vous atterrissez dans une fournaise brûlante, une chambre ardente où des flammes dansent sur des roches noircies par la chaleur extrême. L’air est irrespirable, et la chaleur dévore votre peau.
Vous vous redressez péniblement, le souffle court, et tournez la tête… mais votre compagnon n’a pas eu la même chance. Son corps gît sans vie, consumé par l’enfer du piège. L’odeur de chair brûlée vous soulève le cœur, mais vous n’avez pas le luxe du deuil. Vous êtes seul.
Puis, sans prévenir, le sol s’effondre à nouveau sous vous, vous précipitant dans un gouffre sombre et nauséabond. Vous atterrissez lourdement sur un sol spongieux et glissant. Un frisson de dégoût vous traverse alors que vous prenez conscience de votre nouvel environnement.
Autour de vous, la salle ressemble étrangement à la précédente… mais un détail change tout. Un liquide verdâtre et épais, à l’odeur fétide, recouvre le sol et suinte des murs. Une bouillasse visqueuse colle à vos vêtements et dégage des bulles inquiétantes, comme si elle était vivante. Vous étouffez une exclamation de dégoût et tentez de vous relever en évitant les flaques les plus épaisses.
Votre situation est catastrophique. Vous êtes désormais seul, piégé dans un endroit qui respire le piège et la tromperie. Chaque pas peut être le dernier, chaque choix peut sceller votre destin.
Devant vous, deux portes se dressent à nouveau.
L’une, en or, brille faiblement sous la lueur verdâtre. Promesse de richesse ou ultime ruse du donjon ?
L’autre, en étain, similaire à celle qui vous a mené ici, semble vous narguer. Est-ce une deuxième chance ou une condamnation définitive ?**
Que faites-vous ?
🔹 Prenez-vous la [[porte en or|08]] ?
🔹 Ou osez-vous emprunter à nouveau la [[porte en étain|09]] ?**Un frisson glacé vous parcourt l’échine alors que vous scrutez les ombres à la recherche du monstre qui rôde dans cette salle. L’air est lourd, presque poisseux, et le silence oppressant ne fait qu’accroître votre malaise. Vous retenez votre souffle, écoutant le moindre bruit…
Puis, un hurlement déchirant brise le silence.
C’est votre dernier compagnon. Vous vous retournez juste à temps pour voir une forme informe et visqueuse fondre sur lui. Un amas translucide et verdâtre l’enveloppe entièrement, étouffant son cri dans un bruit écœurant de succion et de chair fondue. Ses membres se débattent désespérément à travers la masse gluante, mais en quelques secondes, il n’est plus qu’une silhouette tordue se dissolvant lentement dans l’abomination gélatineuse.
Le monstre, un slime acide, frémit dans une pulsation morbide, son corps ondulant contre la pierre. Vous comprenez trop tard la ruse de la créature : elle s’était dissimulée dans le mur, se fondant dans la texture humide et moisie, avançant imperceptiblement jusqu’à bondir sur sa proie au moment parfait.
L’odeur de chair calcinée et de métal corrodé vous emplit les narines. Votre cœur bat à tout rompre. Vous savez que vous n’avez aucune chance contre une telle horreur. Un seul contact, et votre chair se consumerait en un instant.
La créature semble hésiter, comme si elle goûtait encore son repas, avant de lentement se tourner vers vous.
Vous n’attendez pas qu’elle attaque. Dans un sursaut de panique, vous vous précipitez vers les portes**
🔹 Prenez-vous la [[porte en or|08]] ?
🔹 Ou vous réfugiez-vous dans la [[porte en étain|09]] ?
**Vous franchissez la porte en or, le cœur battant, espérant peut-être y trouver fortune ou salut. Mais à peine avez-vous fait un pas à l’intérieur que l’air s’emplit d’un grondement sourd, un mélange de rire guttural et de respiration lourde.
Devant vous, dressé comme une montagne de muscles et de haine, se tient un orc gigantesque. Sa peau verdâtre est couverte de cicatrices, témoins de son ancienneté et de son expérience au combat. Ses yeux jaunes brillent d’une lueur sadique alors qu’il vous observe, un rictus malsain étirant ses lèvres épaisses, révélant des dents jaunies et pointues. Dans sa main, une énorme hache dégoulinante d’un sang noirâtre, peut-être celui de la dernière pauvre âme qui a osé franchir cette porte.
Vous dégainez votre épée dans un élan désespéré. Vous savez que vous êtes seul, que personne ne viendra vous sauver. Alors, vous attaquez.
L’acier fend l’air… mais il est trop rapide.
Avant même que votre lame ne le touche, l’orc vous envoie valser d’un revers de son poing massif. Une douleur fulgurante explose dans vos côtes, et vous heurtez violemment le mur. Avant que vous n’ayez le temps de reprendre votre souffle, un pied énorme s’écrase sur votre torse, vous clouant au sol comme un vulgaire insecte.
Le combat ne fait que commencer.
L’orc ne veut pas vous tuer tout de suite. Non. Il veut s’amuser.
Les heures s’écoulent dans un cauchemar sans fin. Chaque coup qu’il vous assène est calculé, méthodique, assez puissant pour briser un os, mais pas assez pour vous achever. Il veut vous voir souffrir. Son rire bestial résonne à chaque hurlement que vous poussez, à chaque os qui craque sous ses poings. Votre sang tapisse le sol de la salle, se mêlant à celui de ses innombrables victimes passées.
Votre corps n’est plus qu’un amas de chair lacérée, votre souffle est faible, vos yeux peinent à rester ouverts. Vous ne sentez presque plus la douleur, seulement un froid envahissant, annonciateur de votre fin imminente.
C’est alors que l’orc décide qu’il en a assez joué.
Il vous soulève comme une poupée de chiffon, approchant son immense gueule de votre visage. Son haleine fétide, mélange de chair putréfiée et de sang coagulé, vous prend à la gorge. Puis, sans la moindre hésitation, il referme ses mâchoires sur votre crâne.
Vous sentez vos os se broyer sous la pression. Un bruit atroce de craquement et d’éclatement emplit la pièce alors que votre crâne cède, que votre chair se déchire. Mais vous êtes encore conscient. Vous ressentez tout. L’orc mastique lentement, savourant chaque morceau de votre être, tandis que votre esprit s’efface lentement dans l’abîme de la mort.
C’est ainsi que vous mourrez, dévoré vif par un orc sadique et affamé.**
💀 Vous avez perdu ! 💀
Mais peut-être existe-t-il un autre destin pour vous…
🔄 Si vous souhaitez explorer d’autres chemins, retournez au [[00]].**Vous franchissez la porte en étain, prêt à affronter un énième piège ou un nouvel adversaire redoutable. Mais ce qui vous attend dépasse tout ce que vous auriez pu imaginer.
Devant vous, étincelant sous la lueur des torches magiques incrustées dans la roche, repose un trésor inimaginable. Des montagnes de pièces d’or scintillent sous vos yeux ébahis, des artefacts d’un autre âge reposent parmi les joyaux et les sceptres ornés de pierres précieuses. Le simple reflet de ces richesses illumine la salle d’une aura dorée.
Mais votre émerveillement est de courte durée.
Un souffle chaud balaie soudain la pièce, faisant danser la poussière dans l’air. Un grondement sourd fait trembler le sol sous vos pieds.
Lentement, une silhouette massive s’extirpe des ombres. Deux yeux incandescents s’ouvrent dans l’obscurité, projetant un éclat rougeoyant. Puis, dans un bruit de battements d’ailes et d’écailles frottant contre la pierre, un dragon majestueux se dresse devant vous.
Vous portez la main à votre arme, mais la créature n’a aucune intention hostile. D’une voix profonde et résonnante, empreinte d’une sagesse millénaire, le dragon vous observe longuement avant de s’exprimer :
"Félicitations, mortel. Peu parviennent jusqu’ici. Peu prouvent leur valeur. Tu as mérité ta récompense."
À votre grande surprise, la créature ne vous attaque pas, ne vous met pas à l’épreuve. Au contraire, elle incline légèrement la tête et, d’un geste majestueux, pousse du bout de sa griffe un coffre débordant de richesses vers vous.
Alors que vous contemplez votre fortune inespérée, le dragon poursuit :
"Mais ce don s’accompagne d’un serment. Le chemin que tu as emprunté doit rester un secret. Personne ne doit savoir comment parvenir jusqu’à moi. Seuls les véritables méritants doivent découvrir leur propre voie."
Il tend alors devant vous un cristal scintillant, d’un noir d’encre, pulsant d’une étrange lueur surnaturelle.
"Ce cristal te liera à ta promesse. Brise ton serment… et il dévorera ton âme."
Un frisson parcourt votre échine, mais vous comprenez que le prix à payer pour cette richesse est un pacte d’honneur. Vous prenez le cristal entre vos mains et, d’une voix assurée, jurez fidélité à votre engagement.
Aussitôt, une lumière intense jaillit du cristal, enveloppant votre corps d’une énergie inconnue. Vous sentez une force nouvelle parcourir vos muscles, votre esprit s’aiguiser, vos réflexes atteindre un niveau surhumain. Votre puissance vient d’être décuplée… en échange d’un secret que vous devrez protéger jusqu’à votre dernier souffle.
Le dragon, satisfait, abat alors ses ailes et se penche vers vous.
"Monte."
Sans un mot, vous grimpez sur son dos, et en un battement d’ailes titanesques, vous vous élevez au-dessus du château, fendant les cieux étoilés. Le vent fouette votre visage, et un sentiment d’accomplissement absolu vous emplit alors que vous contemplez le monde d’en haut.
Puis, en un dernier vol majestueux, le dragon vous dépose en dehors du donjon avant de disparaître dans la nuit.
Vous voilà de retour en ville, plus riche que jamais, plus puissant que vous ne l’avez jamais été… mais porteur d’un secret que vous ne pourrez jamais révéler.
✨ Félicitations ! Vous avez remporté un trésor inestimable et un pouvoir inégalé… au prix d’un serment éternel. ✨**
💰 Vous avez gagné !! 🎉
Cependant, il existe peut-être d’autres chemins à explorer…
🔄 Si vous souhaitez découvrir une autre fin, retournez au [[00]].**Vous fouillez la salle, vos yeux balayant l'obscurité à la recherche de l’ennemi invisible qui rôde. Soudain, votre regard se pose sur d’étranges traces orangées le long des murs, des filaments translucides qui semblent luire faiblement sous la lumière vacillante des torches. Vous approchez prudemment, tentant d’analyser leur origine.
Puis, vous sentez quelque chose s’enrouler autour de vos jambes.
Un frisson d’horreur vous traverse alors qu’une pression glaciale vous emprisonne. Avant même que vous ne puissiez réagir, une douleur atroce jaillit dans votre chair. Quelque chose est en train de vous ronger vivant.
Vous baissez les yeux et apercevez une matière visqueuse, translucide… mais pourtant invisible quelques secondes plus tôt. Un slime acide. Une créature sournoise, tapie dans les murs, capable de fondre sur sa proie à l’instant parfait.
Vous tentez d’arracher la masse gluante qui vous consume, mais déjà, une sensation de brûlure insoutenable envahit votre corps. Un venin paralysant s’insinue dans vos veines. Vos muscles refusent de répondre. Vos jambes ne vous appartiennent déjà plus.
Vous hurlez.
Mais personne ne viendra vous sauver.
Bientôt, votre corps s’effondre au sol, figé comme une statue, tandis que le monstre vous engloutit progressivement. Vous sentez l’acide ronger votre peau, chaque centimètre de chair fondant lentement dans une douleur inimaginable. La brûlure s’intensifie, s’étend, creusant dans vos muscles, exposant vos os. Vous êtes dévoré vif, dissous dans l’horreur la plus absolue.
Mais vous ne mourez pas.
Les heures passent. Puis les jours. Vous devriez être mort. Votre esprit flotte dans une torpeur cauchemardesque, coincé entre la douleur et une sensation étrange, inconnue. Vous percevez encore quelque chose. Pas la chaleur du monde extérieur, ni la sensation d’un corps, mais une présence. Une force invisible.
Puis, une onde traverse la pièce.
Une vibration profonde, une pulsation de mana brute. Quelque chose se déclenche en vous, une mutation incompréhensible.
Vous devriez être réduit en néant… mais votre esprit persiste.
Lentement, la douleur s’efface. Ce qui vous reste de conscience perçoit une transformation. Une métamorphose impossible.
Puis, vous ouvrez les yeux.
Ou plutôt, vous percevez votre environnement. Une sensation inédite vous envahit, une perception nouvelle, élargie, indescriptible. Vous essayez de bouger… et sentez une substance visqueuse onduler autour de vous.
Vous ne comprenez pas immédiatement. Mais peu à peu, la vérité vous frappe de plein fouet.
Vous n’avez plus de corps humain.
Votre être entier est devenu une masse gélatineuse.
Une étrange gelée blanchâtre entoure votre cerveau, pulsant doucement, vibrant avec une énergie inconnue. Vous n’êtes plus vous-même. Vous êtes une créature nouvelle, un être informe, affamé.
Vos souvenirs s’effacent peu à peu. L’or que vous convoitiez autrefois, votre quête, votre ancienne vie… tout cela devient insignifiant.
Désormais, vous n’avez qu’une seule envie : dévorer.
Vous rampez, laissant derrière vous une traînée visqueuse. Votre première pensée n’est plus celle d’un humain, mais d’un prédateur. Vous devez chasser. Vous devez vous nourrir.
Un bruit au loin attire votre attention… Une proie.
Et vous avez faim. Votre premier repas de monstre est servi !
Fin**
💀 Vous avez perdu… ou bien avez-vous gagné une nouvelle existence ?
🔄 Si vous voulez découvrir d'autres fins, retournez au [[00]].
**Vous franchissez la porte blanche et, aussitôt, un souffle glacial vous frappe de plein fouet. Le froid est si intense qu’il vous coupe le souffle, transperçant vos vêtements comme s’ils n’existaient pas.
Votre peau se hérisse, vos muscles se crispent sous l'effet de ce blizzard invisible. Chaque inspiration brûle vos poumons comme si vous inhaliez des éclats de verre. Vous avancez lentement, chacun de vos pas résonnant sur le sol givré, tandis qu'une fine couche de glace commence déjà à s’accrocher à vos vêtements et à vos cils.
Autour de vous, les murs scintillent d'une lueur bleutée, recouverts de cristaux de givre tranchants comme des dagues. L’humidité gèle instantanément à chaque mouvement, formant une brume glacée qui danse au sol.
Devant vous, deux portes émergent à travers ce décor de mort gelée :
❄️ Une porte grise, plus proche, dont la surface semble légèrement couverte de givre.
🔥 Une porte rouge, plus lointaine, irradiant une légère chaleur, contrastant avec l’enfer glacé qui vous entoure.
Vous sentez vos membres s’engourdir dangereusement. Rester ici trop longtemps pourrait être fatal…**
Que faites-vous ?
🔄 Si vous rebroussez chemin, retournez [[ici|02]].
⚪ Si vous allez vers la porte grise, continuez [[ici|13]].
🔴 Si vous foncez vers la porte rouge, continuez [[ici|14]].**Vous franchissez la porte jaune et découvrez une salle étrange, baignée dans une lumière tamisée aux reflets verts et dorés. L'air est chargé d’un parfum âcre, un mélange enivrant de végétation humide et de fleurs inconnues.
Partout autour de vous, des plantes aux formes inhabituelles s’entrelacent, rampant le long des murs comme si elles étaient vivantes. Certaines bruissent faiblement à votre passage, tandis que d’autres semblent se mouvoir imperceptiblement, repliant leurs feuilles ou tordant leurs tiges comme si elles cherchaient à vous atteindre.
Un frisson vous parcourt. Est-ce une simple illusion… ou ces plantes sont-elles vraiment conscientes ?
Au fond de la salle, deux portes se distinguent à travers cette jungle inquiétante :
🌟 Une porte dorée, brillante et majestueuse, semblant promettre richesse et grandeur.
🟣 Une porte mauve, terne et énigmatique, dégageant une étrange aura surnaturelle.
Vous sentez un regard invisible peser sur vous. Quelque chose dans cette salle vous observe… attend votre choix.**
Que faites-vous ?
🌿 [[Vous examinez les plantes|15]] – Peut-être cachent-elles un secret… ou un danger ?
✨ [[Vous prenez la porte dorée|16]] – La promesse de l’or vous attire.
🔮 [[Vous prenez la porte mauve|17]] – L’inconnu vous appelle.**Vous avancez prudemment vers la porte grise, vos pas résonnant faiblement sur le sol gelé. Vos doigts tremblants agrippent la poignée givrée, et dès que vous poussez la porte…
Un hurlement glacé s’engouffre dans la salle.
Un vent d’une force inouïe vous frappe de plein fouet, vous arrachant presque du sol. Un froid absolu vous transperce jusqu’aux os, paralysant vos membres en une fraction de seconde.
Votre souffle se cristallise instantanément. Vos paupières gèlent. Votre peau bleuit. Vous tentez de bouger, de fuir, mais votre corps se raidit, piégé dans une prison de glace.
Autour de vous, vos compagnons subissent le même sort, figés dans l’horreur, leurs traits marqués par une expression de terreur éternelle.
Bientôt, votre conscience vacille… puis s’éteint.
Vous n’êtes plus qu’une statue de glace, condamnée à rester figée ici pour l’éternité, témoin silencieux de l’erreur fatale que vous avez commise.**
❄️ Vous avez perdu. ❄️
Mais peut-être existe-t-il une autre issue ? Retournez au [[00]] et tentez de trouver une autre fin…**Dans un dernier élan de survie, vous foncez vers la porte rouge, sentant le froid vous ronger la chair à chaque pas. Votre corps est engourdi, vos muscles tétanisés, et à mesure que vous avancez, la morsure glaciale s'accroche à vous comme une ombre funeste.
Vous franchissez enfin la porte… et êtes aussitôt frappé par une chaleur étouffante.
L'air est brûlant, chargé d’une moiteur oppressante qui s’infiltre dans vos poumons. Vos vêtements givrés commencent à dégeler, puis à sécher en un instant, mais la douleur est insoutenable. Chaque souffle est un combat entre l’extrême froid qui vous ronge encore de l'intérieur et la fournaise qui vous entoure désormais.
Un frisson d’angoisse vous traverse alors que vous jetez un regard derrière vous. Votre cœur se glace.
Là, juste devant la porte encore entrouverte, votre camarade n’a pas eu votre chance. Figé dans un dernier pas, son corps est devenu une sculpture de glace parfaite, son visage figé dans une expression d’effroi. Son bras tendu semblait vous appeler… avant que le froid ne le trahisse.
Un craquement sinistre résonne. Une fissure court le long de son torse, puis… en une fraction de seconde, il se brise en mille éclats scintillants. Il ne reste plus de lui qu’un tas de fragments gelés dispersés sur le sol.
Vous ravalez un cri. Vous êtes désormais seul avec votre dernier compagnon.
Dans cette salle suffocante, deux portes se dressent devant vous :
🟩 Une porte verte, terne et mystérieuse.
🔵 Une porte bleue, légèrement luminescente, dégageant une étrange aura froide.
Votre esprit est embrouillé par le choc et la fatigue. Vous devez faire un choix.**
🔄 [[Vous prenez la porte verte|03]] – Peut-être y trouverez-vous un peu de répit.
❄️ [[Vous prenez la porte bleue|18]] – Mais si c'était un nouveau piège ?**Intrigué, vous approchez lentement des plantes, observant leurs formes étranges et leur mouvements imperceptibles. Certaines frémissent légèrement, comme si elles respiraient… ou attendaient.
Soudain, l’une d’elles jaillit et vous engloutit d’un seul coup.
Une sensation glaciale vous traverse alors que d’innombrables racines s’enroulent autour de votre corps. Une énergie invisible est arrachée de vous, vous vidant peu à peu de votre force vitale. Votre peau se fripe, vos muscles s’affaiblissent, vos cheveux blanchissent sous vos yeux. Vous vieillissez à vue d’œil.
Les heures s’écoulent dans un supplice sans fin. Vos membres deviennent lourds, vos os douloureux, et bientôt, vous sentez votre esprit vaciller sous le poids de l’âge.
Puis, sans prévenir, vous êtes expulsé de la plante et projeté dans une autre salle.
Autour de vous, des vêtements pour personnes âgées, des cannes, des fauteuils de repos. Le message est clair : vous ne retrouverez jamais votre jeunesse.
Le cœur serré, vous attrapez une canne et avancez péniblement, chaque pas accompagné d’une douleur lancinante. Vous ouvrez la dernière porte… et vous retrouvez enfin face au trésor tant convoité.
Mais… vous ne pouvez en porter qu’une infime partie. Vos forces déclinantes vous interdisent de soulever les sacs d’or ou de brandir la moindre pièce d’équipement magique.
Finalement, un téléporteur s’active, vous ramenant directement à la guilde des aventuriers.
À votre arrivée, les autres aventuriers vous fixent, interdits. Ils peinent à croire que ce vieillard fatigué est bien l’intrépide explorateur qui était parti en quête de gloire. Les murmures se propagent. Certains rient doucement, d’autres détournent le regard.
Le poids du regret vous écrase. Votre imprudence vous a coûté votre avenir.
Désormais incapable de poursuivre vos aventures, vous vous retirez dans une maison pour personnes âgées, condamné à vivre vos derniers jours en ressassant cette terrible erreur…**
🥀 Certes, vous avez gagné… mais à quel prix ?
🔄 Si vous voulez chercher une autre fin, retournez au [[00]].**Vous poussez la porte d’or, ébloui par son éclat radieux… et retenez votre souffle.
Devant vous, une salle immense s’étend à perte de vue.
Des montagnes d’or scintillent sous la lumière enchantée, des coffres débordent de pierres précieuses aux mille couleurs, des bijoux d’une beauté envoûtante reflètent votre regard émerveillé. Partout, des armes magiques et des artefacts aux runes lumineuses semblent murmurer des secrets anciens, attendant simplement d’être réclamés.
Un silence irréel flotte dans l’air.
Puis… l’euphorie vous submerge.
Si vous êtes un adulte, c’est une vague de triomphe qui vous envahit. Vous avez réussi. Après tant d’épreuves, ce trésor est vôtre. Vous laissez échapper un cri de victoire, suivi par ceux de vos compagnons. Vous plongez les mains dans l’or, sentant sous vos doigts le poids de votre réussite.
Si vous êtes un enfant, c’est un merveilleux rêve éveillé. Vos petits doigts s’enfoncent dans les pièces dorées, votre regard brille d’excitation en découvrant des bijoux trop grands pour vous, des sceptres plus hauts que votre propre taille. Vous éclatez de rire, jouant à vous couvrir de colliers et de couronnes, votre cœur débordant d’un bonheur innocent.
Les artefacts légendaires vous appellent, pulsant d’une énergie douce et enveloppante. Vous les touchez avec déférence… ou avec la curiosité naïve d’un enfant découvrant un jouet merveilleux. Peu importe votre âge, la magie vous accepte, vous reconnaît comme digne de ce trésor.
Le temps semble suspendu.
Puis, une lumière dorée éclate au centre de la pièce.
Un cercle de téléportation s’illumine doucement, vous offrant une sortie digne des plus grands héros… ou des plus chanceux des enfants.
Un dernier regard échangé, un sourire complice… et ensemble, vous plongez dans la lumière.
L’instant d’après, vous êtes dehors.
Le vent caresse votre peau, le soleil brille haut dans le ciel. Tout semble plus vibrant, plus vivant. Vous l’avez fait.
Vous êtes riches au-delà de vos rêves les plus fous.
Si vous êtes un adulte, plus de combats, plus de dangers, plus de sacrifices. Chacun de vous fait bâtir un château somptueux, rempli de serviteurs et de jardins luxuriants, où vous vivrez dans un luxe éternel.
Si vous êtes un enfant… votre esprit insouciant ne comprend pas encore toute l’étendue de cette richesse. Mais qu’importe. Pour vous, ces montagnes d’or sont simplement un tas de pièces brillantes, et ces châteaux ne sont que de grandes maisons où l’on peut jouer pour toujours.
Votre légende ne s’écrira plus à l’encre du sang… mais à celle de l’or, du rire et de l’émerveillement.**
✨ Félicitations ! Vous avez débloqué la meilleure fin ! ✨
🔄 Vous pouvez rechercher d’autres fins en retournant au [[00]].
**Vous ouvrez la porte mauve et faites un pas en avant, suivi de près par vos compagnons.
Une onde invisible traverse la pièce. Un frisson glacial grimpe le long de votre colonne vertébrale, puis une chaleur étrange vous enveloppe entièrement. Votre corps picote, vos muscles se crispent… puis se détendent brusquement, comme s’ils avaient perdu en force.
Quelque chose ne va pas.
Un vertige puissant vous cloue sur place. Vous sentez vos membres s’affiner, vos mains rapetisser, vos vêtements glisser sur votre peau. Vos bottes tombent avec un bruit sourd. Votre tunique se rétrécit, changeant de texture et de coupe sous vos yeux, comme si le tissu lui-même rajeunissait avec vous.
Votre armure disparaît, remplacée par une simple tenue de coton. Vos armes ? Dissoutes dans le néant.
— « Quoi… Qu’est-ce que… ?! » tentez-vous de dire, mais votre voix n’est plus la vôtre.
Elle est aiguë, trop douce, trop enfantine.
Vous baissez les yeux et sentez votre estomac se nouer d’effroi. Vos jambes sont courtes, vos bras chétifs. Vos compagnons aussi se transforment sous vos yeux.
Le grand guerrier à vos côtés disparaît dans son armure, laissant place à un petit garçon potelé à la peau lisse et aux cheveux en bataille, portant une salopette en tissu doux. Ses épaules larges, sa carrure imposante ? Parties. Il cligne des yeux, confus, tripotant du bout des doigts les bretelles de son vêtement, comme un enfant découvrant un habit pour la première fois.
La magicienne pousse un cri. Ou plutôt, un petit gémissement. Sa robe longue s’efface, remplacée par une robe enfantine aux couleurs vives, ornée de broderies naïves. Elle titube, levant de petites mains rondes pour toucher son visage, ses joues rebondies… Ses yeux sont grands, émerveillés… et perdus.
Puis vient le pire.
Votre tête vous tourne, pas seulement à cause de la transformation. Votre esprit lui-même change.
La panique s’efface peu à peu, remplacée par une curieuse sensation de légèreté. C’est étrange… Pourquoi étiez-vous si inquiet, déjà ?
Vous essayez de vous rappeler qui vous êtes, votre vie d’aventurier, vos combats, vos objectifs… mais les pensées glissent entre vos doigts comme du sable.
Vos souvenirs deviennent flous, remplacés par des émotions simples et instinctives. Une chaleur rassurante envahit votre poitrine. Vous sentez une envie irrépressible de rire, de courir, de jouer…
C’était un piège.
Mais vous n’arrivez plus à vous en soucier.
Vos compagnons aussi changent intérieurement. Le petit guerrier rit doucement en tordant les manches de sa salopette. La magicienne observe sa robe en tapotant sur le tissu avec fascination, ses soucis remplacés par une simple curiosité enfantine.
La pièce elle-même rejoint cette illusion perverse.
Les murs s’ornent d’illustrations d’animaux rieurs et de paysages colorés, semblant vous inviter à vous amuser. Le sol, froid et dur auparavant, devient moelleux sous vos pieds nus, comme un tapis de jeu.
Et au-dessus…
Le plafond s’illumine de mille éclats dorés, les pierres magiques incrustées scintillant comme un ciel d’été en plein midi. La lumière réchauffe votre cœur, et un petit sourire innocent se dessine sur votre visage sans que vous ne compreniez pourquoi.
Vous ne vous souvenez plus vraiment de ce que vous faisiez avant.
Vous savez juste que vous devez avancer.
Et face à vous, deux portes semblent attendre votre décision :
🟡 Une porte dorée, brillante et accueillante… comme une promesse dorée.
⚪ Une porte en étain, terne et plus sobre… mais étrangement intrigante.**
Vos mains potelées tremblent d’hésitation.
🔆 [[Vous prenez la porte en or|16]] – Elle brille, alors elle doit être bien… non ?
⚙️ [[Vous prenez la porte en étain|19]] – Mais cette autre porte… pourquoi semble-t-elle vous appeler ?**Vous prenez la porte bleue et êtes téléporté à l'extérieur du château, malheureusement alors que vous réapparaissez vous remarquez que votre dernier camarade n'est pas réapparu avec vous alors qu'il avait disparu avec vous, vous cherchez autour du donjon mais ne trouvez personne...
Vous avez perdu et vous êtes désormais seul et sans personne mais au moins vous n'êtes pas mort...**
vous pouvez rechercher d'autres fins en retournant au [[00]]**Vos petits doigts tremblent comme des feuilles dans le vent lorsque vous poussez la porte en étain. Vos yeux grands ouverts, vous vous regardez l’un l’autre, cherchant du réconfort dans vos regards d’enfants.
« T’as peur ? » chuchote l’un, en serrant fort la main de l’autre.
« Un peu… mais t’inquiète, on va y arriver ! » répond l’autre, même si sa voix tremble un peu.
Vous avancez à pas hésitants dans un couloir sombre, vos jambes courtes peinant à suivre le rythme. L’atmosphère est lourde, pesante, comme si quelque chose… ou quelqu’un vous observait.
« J’ai l’impression qu’on nous regarde… » murmure l’un, en se rapprochant de son ami.
« Arrête, tu vas me faire flipper ! » répond l’autre, en riant nerveusement.
Un frisson glacé vous parcourt l’échine.
Puis, des grondements résonnent dans l’ombre.
« C’est quoi ce bruit ?! » s’exclame l’un, en sautant sur place.
Deux yeux luisants s’ouvrent devant vous… puis quatre… puis une dizaine.
« Oh non, des monstres ! » crie l’autre, en se cachant derrière son ami.
Des créatures massives émergent des ténèbres. Des loups noirs aux crocs dégoulinants, leurs griffes raclant le sol avec un bruit strident. Ils sont énormes. Vous devez lever la tête pour apercevoir leurs yeux, brillants d’une faim bestiale.
« Ils sont trop gros ! » gémit l’un, en serrant les bras de son ami.
« On va faire quoi ?! » crie l’autre, les larmes aux yeux.
Vos petits cœurs battent à tout rompre. Vous voulez courir, fuir, pleurer même… Mais il n’y a aucune issue.
Les loups avancent. Vous reculez.
Le premier bondit. Vous fermez les yeux…
Et alors, un miracle.
Votre pied glisse sur une pièce d’or tombée de votre poche. Vous chutez au dernier moment, esquivant les crocs qui auraient dû se refermer sur votre cou. La créature vous frôle et s’écrase contre la paroi, assommée.
« Ouah ! J’ai réussi à l’éviter ! » crie l’un, en sautant de joie.
Le second loup attaque votre compagnon… mais il trébuche sur un vieux casque abandonné au sol. Son museau s’écrase violemment contre une pierre, le laissant groggy.
« Regarde, il est tombé ! » rigole l’autre, en pointant du doigt.
Votre dernière amie, prise de panique, attrape une poignée de sable et la jette au hasard. Par un pur coup du destin, les grains de poussière viennent se loger dans les yeux du chef de meute, qui hurle et se débat aveuglément.
« J’ai réussi ! J’ai réussi ! » crie-t-elle, en dansant sur place.
Tout semble irréel. Vous gagnez du temps, mais vous êtes toujours piégés.
Vos jambes sont faibles, vos petites mains incapables de manier une arme… vous ne devriez pas survivre.
Mais la chance continue de tourner en votre faveur.
Le plafond craque sous le poids d’un vieux mécanisme rouillé, libérant une pluie de stalactites tranchants qui s’abattent sur les monstres. Un éboulis vous sépare des derniers loups encore debout, et dans la panique, les bêtes fuient en couinant, laissant derrière elles leurs camarades inconscients.
Silence.
Vous restez figés, les larmes aux yeux, incapables de comprendre comment vous êtes encore en vie.
« On a survécu… » murmure l’un, en serrant fort ses amis.
Puis, une lumière dorée apparaît au sol. Un cercle de téléportation.
« C’est quoi ça ? » demande l’autre, en se frottant les yeux.
Sans réfléchir, vous vous précipitez dedans.
L’instant d’après, vous êtes de retour à la guilde des aventuriers.
Des visages familiers se tournent vers vous, mais aucun ne vous reconnaît immédiatement.
« Hé, regardez ! Des enfants ! » s’exclame un aventurier, en rigolant.
Après tout… vous êtes trois enfants.
Un homme s’avance, plissant les yeux en remarquant vos vêtements d’aventuriers miniaturisés, vos visages juvéniles marqués par l’horreur de ce que vous venez de vivre.
— Mais… c’est impossible… !
Les murmures s’élèvent. Certains aventuriers éclatent de rire, pensant à une farce. D’autres restent figés, le regard empli d’incompréhension.
Puis, lentement, l’évidence s’impose.
C’étaient bien vous, des aventuriers expérimentés… jusqu’à ce que quelque chose vous réduise à cet état.
Un silence pesant s’abat sur la pièce.
Finalement, un responsable de la guilde s’avance, l’air grave.
— Vous comprenez, vous ne pouvez plus rester parmi nous. Un aventurier doit être capable de manier une arme, de survivre par lui-même…
Le verdict tombe comme un couperet : vous êtes radiés de la guilde.
Vous baissez les yeux, serrant les quelques pièces d’or récupérées lors de votre aventure. Tout ce que vous possédez désormais.
Mais la guilde ne vous abandonne pas totalement.
On vous confie à une famille d’accueil. De parfaits inconnus, chargés de vous élever… comme des enfants ordinaires.
Vous étiez des aventuriers. Vous étiez des héros.
Et maintenant, vous devrez tout recommencer depuis le début…
« On va devenir les meilleurs aventuriers, tu vas voir ! » dit l’un, en serrant les poings.
« Ouais, et cette fois, on sera encore plus forts ! » ajoute l’autre, en souriant.**
Vous avez gagné une nouvelle vie mais perdu le trésor
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